
Spring Festival in Rouen.
This is THE concert to remember if it is possible to get there. It is worth trying because it seems that the group 'Musique Incidentale' which is invited for several concerts offers a new approach to music for both fun and sorrow. I would like to attend all performances of this group of young musicians but this is the one I would try not to
miss!
"Musiques des camps".
Samedi 8 mai à 20h30
Temple Saint-Eloi place Martin Luther-King
Hélios Azoulay et l’Ensemble de Musique incidentale avec Marielle Rubens, Florient Azoulay, Arnaud Kientz, Laurent Wagschal.
""- Il y avait de la musique à Auschwitz ?
- Oui, dans tous les camps de concentration nazis. Et dans les camps de prisonniers aussi comme celui de Görlitz, en Silésie, où Messiaen composa son Quatuor pour la fin du Temps. - Et cette musique et ces compositeurs ?
- Il y a les Trois Polonaises varsoviennes, œuvre anonyme et trouvée dans la boue du camp, harmonisée par Simon Laks, le chef de l’orchestre de Birkenau-Auschwitz II. Composées dans le ghetto de Terezín, il y a les œuvres
de Gideon Klein, mort à Fürstengrube à 25 ans. A Térezín, il y a encore la poésie de Rilke si élégamment habillée au piano par Viktor Ullmann, mort à Auschwitz. Et les pures mélodies d’Ilse Weber, poignantes d’intériorité. Ilse Weber, morte dans les chambres à gaz en chantant, dit-on, sa berçeuse aux enfants qu’elle avait refusés d’abandonner: Wiegala. Il y en a beaucoup d’autres et de la musique
de cabaret parfois, car il fallait amuser ses tortionnaires.
- Pardonnez-moi, mais ce n’est pas un peu déprimant comme concert?
- je ne le crois pas. Du reste la musique n'existe tout de même pas que pour divertir.""
(extracts from Helios Azoulay's interview in the Journal du Festival)
Anne sophie Von Otter (some years ago I was at the Proms for Malher's Resurrection and I had the immense pleasure to listen to her, live.( Another deep mezzo voice I enjoy listening to.) and her commitment :
This BBC interview allows us to understand her position and commitment towards the music of the Holocaust
Ilse Weber 's Lullabye. Utterly moving.
Song from crying from inside without shedding tears. Crying in silence, perhaps whispering the song. Shedding tears, inside. Silently.
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